La marque est ainsi distribuée depuis cet été en Suède et au Danemark et a annoncé avoir déjà écoulé 25 000 vélos depuis ses débuts. La prochaine étape dans ce développement que rien ne semble pouvoir arrêter est pour le moins surprenante… quoiqu’au regard du nom de l’entreprise, peut-être pas tant que cela… En effet, nos Cowboys débarquent aux États-Unis pour participer à une transition écologique que tout le monde attend. Les grandes villes américaines et leur modèle « tout automobile » doivent changer. L’automobiliste new-yorkais aurait par exemple perdu en moyenne 100 heures dans les bouchons en 2020 malgré la situation sanitaire.
Cowboy s’adresse donc essentiellement aux consommateurs urbains souhaitant profiter de leur temps libre avec une activité de plein air. Pour les dirigeants de la marque, ce marché américain est particulièrement prometteur. Tanguy Goretti son cofondateur déclare à ce propos : « Le potentiel du marché américain du VAE urbain est important. Actuellement, s’il est moins mature qu’en Europe, nous observons un certain dynamisme et des signes de développement rapides, avec des habitudes qui évoluent dans de nombreuses villes, tant du côté des cyclistes que des pouvoirs publics. Le marché du VAE devrait croître de 30 % d’ici 2025, pour atteindre 4 milliards de dollars. Notre arrivée aux États-Unis constitue une étape incontournable dans notre plan de développement. ».
Les clients américains peuvent d’ores et déjà commander leur vélo, soit le C4 soit le C4 ST, sur le site de la marque. Mais ils devront faire preuve d’un peu de patience, car les livraisons ne débuteront qu’en janvier 2022. Le succès sera-t-il au rendez-vous dans un pays qui accueille déjà des constructeurs de VAE à très forte image de marque (Cannondale, Trek, Specialized…) ? Rendez-vous l’année prochaine pour un premier bilan de ce pari ambitieux.