Pour participer au respect du confinement et pour protéger la santé de ses collaborateurs, Bird avait décidé très tôt d’arrêt son service de trottinettes en libre-service. En quelques jours, les trottinettes noires de la firme américaine ont disparu des rues des agglomérations où l’entreprise est présente. Avec la confirmation de la levée du confinement en raison de la crise du Covid-19, Bird a décidé de déployer dès le 11 mai une partie de sa flotte. Cette remise en service interviendra dans un premier dans des zones qualifiées de stratégique. Bird évoque ainsi les secteurs autour des hôpitaux et des zones commerciales. Les zones de transit important seront aussi approvisionnées en trottinettes. Pour Paris, cela devrait être le cas du quartier Châtelet et de la Gare de Lyon.
Mobilité partagée
Les opérateurs de services de trottinettes en libre accès se heurtent principalement à la durée de vie très limitée de ses engins qui ont envahi les rues de la plupart des agglomérations. Il faut dire que ses malheureuses trottinettes doivent affronter des utilisateurs peu précautionneux, des conditions climatiques pas toujours optimales voire des dégradations volontaires injustifiables. C’est pour contrer ce phénomène, pas vraiment en phase avec les préoccupations environnementales que se doivent d’avoir aujourd’hui toutes les entreprises quel que soit leur secteur d’activité, que Bird a décidé de développer sa seconde génération de trottinette nommée tout simplement « Bird Two ».
Dans cette période éminemment compliquée, les impacts des décisions prises par le gouvernement pour endiguer la terrible épidémie de Corona Virus apparaissent souvent au fur et à mesure. Ils touchent des domaines d’activité auxquels nous n’aurions pas forcément pensé au début. Ce qui est plutôt logique au final, car nous vivons un moment unique dans l’histoire.
Free2Move est un des principaux acteurs de la mobilité partagée dans l’agglomération parisienne avec une flotte de 500 véhicules 100 % électriques que l’on retrouve à Paris bien entendu, mais aussi dans les rues de Sèvres, Issy-les-Moulineaux, Vanves, Saint-Cloud ou encore Saint-Mandé. Ce service regroupe l’ensemble des services de nouvelles mobilités du Groupe PSA. Il s’appuie aujourd’hui sur des Citroën C-Zéro et des Peugeot i0n, des modèles électriques 5 portes homologués en 4 places.
Associé à Ferrovial l’un des principaux opérateurs mondiaux d’infrastructures et prestataires de services urbains, le groupe Renault s’apprête à lancer à Paris et à Clichy le service d’autopartage en free-floating ZITY. Ce service est bien entendu basé sur une flotte 100 % électrique et devrait remplacer la solution Moov’in Paris mise en œuvre en automne 2018. La même association propose depuis 2017 avec un indéniable succès, 325 000 clients, un service similaire à Madrid. Ainsi, courant mars, une flotte de 500 Renault ZOE, dans leur version capable d’atteindre une autonomie de 300 km, sera déployée dans l’agglomération parisienne avec une disponibilité 24 h/24 et 7 j/7 afin de répondre aux besoins des citadins, une cible particulièrement avide de tels services.
Jamais en manque d’inspiration, Volvo Cars innove encore avec la création de la marque « M », qui se consacrera à l’expansion des solutions de mobilité proposées par le constructeur scandinave, via notamment une nouvelle application intuitive.
Depuis quelques mois, et les premières demandes du groupe Bolloré auprès de communes adhérentes au syndicat Autolib’ pour combler les plus de 230 millions de déficit du service, les relations étaient tendues entre l’industriel breton et les élus d’Ile de France. Le premier revendiquait son droit à réclamer cette somme en vertu du contrat signé, les seconds refusaient d’utiliser l’argent du contribuable pour palier à ce qu’il considère comme un dérapage budgétaire.
Jaguar va partager avec les visiteurs du Salon de Francfort sa vision de l’automobile du futur (horizon 2040), via son concept Future-Type, un véhicule électrique, autonome et connecté fonctionnant via un service d’auto-partage, et équipé d’un volant révolutionnaire.
Si la plupart des constructeurs parlent de ne plus se contenter des circuits de distributions traditionnels pour écouler leurs voitures neuves, peut on réellement sauter le pas ? Opel fait désormais partie de ce club encore restreint grâce à un partenariat noué avec BlaBlaCar.
Diplômé de l’Institut de Design de Lahti, en Finlande, Chris Luchowiec a étudié la question des transports sur des zones à faible densité de population afin de proposer une alternative à la voiture et aux transports en commun classiques. Ce véhicule dénommé « BOT » est le fruit de ses recherches.