Essai RENAULT Arkana E-Tech Hybrid 145

Le premier SUV coupé de Renault a, presque, tout pour plaire. Ne lui manquait qu’une motorisation plus « verte », davantage en phase avec l’époque. Si nous employons le passé, c’est parce qu’un tel moteur, le full hybrid déjà utilisée par la Captur, vient d’intégrer le tarif.

Concession à l’air du temps

Avec ses lignes sportives, qui semblent plaire au vu du nombre de têtes qui se sont retournées sur notre passage lors de notre essai, son intérieur spacieux et bien construit et son coffre généreux, l’Arkana parait bien parti pour réaliser une carrière couronnée de succès. Avec ses seuls 1.3 TCe de 140 et 160 ch, il manquait toutefois d’une motorisation capable de séduire massivement la clientèle professionnelle. Ce manque est désormais réparé puisqu’il propose désormais une version E-Tech.

Cette appellation, qui regroupe tous les blocs les plus vertueux de la marque au losange, qu’ils soient hybrides ou électriques, cache ici l’association d’un 1.6 atmosphérique avec un bloc électrique. Déjà vu sous le capot de la Clio et, plus récemment, sous celui du Captur, ce mariage développe ici 145 ch. Il se distingue de ses rivaux par une originale transmission à crabots qui permet de favoriser les économies de carburant sans pour autant sacrifier la réactivité. Mission remplie puisque, durant les quelques centaines de kilomètres que nous avons parcouru au volant de cet Arkana, l’appétit s’est établi aux alentours de 5 l/100 km lorsque nous adoptions une conduite souple, sans jamais dépasser les 7,5 l/100 km lorsque nous haussions sensiblement le rythme.

Avec ses 1 435 kg à vide, ce SUV coupé n’a toutefois rien d’un sportif, malgré un comportement routier au-dessus de tout soupçon. Les ingénieurs chargés des réglages d’amortissement ont, de toutes façons, largement favorisé le confort au mordant. Et comme les sièges marient également parfaitement un certain moelleux avec un maintien suffisant, on se prend vite, et naturellement, à adopter une conduite tout en souplesse. La version R.S. Line de notre essai revendique pourtant un caractère esthétique plus marqué que ses sœurs de gamme avec ses boucliers spécifiques, ses jantes diamantées dotées d’un insert rouge, son volant en cuir perforé et sa sellerie cuir/suédine. Cet habillage sportif se combine à une dotation très complète comprenant les sièges avant électriques et chauffants, le chargeur de smartphone à induction ou encore un dispositif multimédia dernier cri ayant recours à un écran tactile de 9,3 ».

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Malgré cela, son tarif reste raisonnable puisque fixé à 36 100 €, ce qui en fait l’Arkana le plus coûteux. Ses rares concurrents, Audi Q3 Sportback et BMW X2 en tête, sont toutefois beaucoup plus exigeants au moment de passer à la caisse et ne proposent pas de motorisation équivalente. De quoi lui permettre de gagner quelques points supplémentaires pour réussir l’ambitieux challenge qui lui a été assigné : faire monter le constructeur en gamme et aller chatouiller les marques premium.

À retenir

Les plus

Mécanique douce et sobre, habitabilité/coffre, rapport prix/prestations/équipement

Les moins

Sportivité uniquement esthétique

Note de la rédaction

15/20

Agrément de conduite : 15/20
Sécurité active et passive : 15/20
Confort et vie à bord : 16/20
Budget : 19/20
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