Essai FIAT 500 électrique

Si elle copie-colle la ligne de la génération précédente avec son style revival réussi, la Fiat 500 est bien une toute nouvelle auto bien dans son temps : électrique et chic pour trouver sa place en ville et au-delà.

Citadine idéale des années 2020

C’est sur le toit du mythique Lingotto de Turin et son anneau de test unique que la marque nous a présenté son modèle phare, symbole à la fois de tradition et d’une nouvelle ère. La nouvelle Fiat 500 n’a changé ni son nom, ni sa silhouette. Elle capitalise sur une formule qui gagne, avec son « pot de yahourt » relancé avec le succès que l’on sait en 2007. Une carrière de 13 ans pour ce modèle qui reste au programme en hybridation légère, un peu plus abordable. La nouvelle 500 se réserve, elle, la propulsion électrique. Il faut mettre les deux générations côte à côte pour comprendre à quel point le cru 2020 est plus moderne et aussi, un peu plus volumineux. Elle gagne ainsi 6 cm en largeur comme en longueur et atteint 3,63 m. 96 % de ses pièces sont nouvelles, avec une plateforme, une motorisation, une carrosserie, un intérieur inédits. Heureusement, le charme reste grâce à une bouille toujours craquante, affirmée ici avec des feux de jours cerclés, un logo 500 surdimensionné et des passages de roues marqués, lui offrant une allure un peu plus musclée.

La silhouette reste la même en version cabriolet (+ 3 400 €) et même dans l’original dérivé 3+1 (+ 2 000 €) avec sa mini porte arrière droite « suicide », comme sur les BMW i3 ou Mazda MX-30, libérant un meilleur accès aux mini places arrière. Les tarifs (hors bonus de 7 000 €, puis 6 000 € en 2021) débutent à 24 500 € avec la petite batterie de 23,7 kWh (180 km d’autonomie WLTP), puis 27 500 € avec la généreuse batterie de 42 kWh autorisant 320 km avant recharge. Il lui faudra 9h15 pour passer de 40 à 100 % de charge sur une prise domestique et 2h35 sur une borne publique AC de 11 kW. En charge rapide DC de 85 kW, elle peut gagner 48 km en 5 minutes. Fiat propose une application smartphone pour trouver un point de recharge, réserver et payer. Une carte RFID est fournie, gratuite 1 an. Voilà pour la partie électrique.

A lire aussi :   Essai VOLKSWAGEN ID.5 GTX

En découvrant l’intérieur de la cinquecento, on est surpris par le gain en habitabilité, du moins aux places avant (+ 5 cm en largeur), l’arrière étant toujours plus adapté à des enfants qu’à des adultes. Le coffre n’évolue pas non plus avec un petit 185 l. La planche de bord très épurée donne une belle première impression, c’est net et dégagé en l’absence de console centrale, mais certains plastiques déçoivent. Dans notre version haut de gamme, l’écran tactile de 10 » trône au centre, affichant des graphismes très modernes et une navigation GPS rapide et efficace. L’ergonomie du nouveau système UConnect 5 est excellente et il se montre très réactif et instinctif. La climatisation reste, elle, commandée par des touches physiques.

La position de conduite est facile à régler mais la visibilité est gâchée par le très épais pilier A. Cela n’empêche pas la petite italienne d’être dans comme un poisson dans l’eau dans les rues de sa ville natale, avec son juste niveau de dynamisme (118 ch et 220 Nm pour 1,4 tonne), une excellente gestion de la motricité sur sol humide (0 à 100 km/h en 9 s) et un diamètre de braquage réduit de 9,7 m. On se prend vite au jeu en mode Range, conduisant avec la seule pédale d’accélérateur grâce à une forte récupération d’énergie qui permet d’aller jusqu’à l’arrêt complet sans toucher aux freins, mais avec un petit à-coup. Sur autoroute, la Fiat 500 électrique reste silencieuse et confortable, très bien amortie pour une citadine et elle bénéficie d’un régulateur adaptatif avec maintien dans la voie très bien calibré. Son comportement reste sage mais très sécurisant, elle bénéficie d’une bonne répartition des masses (52 % sur l’avant) et d’une direction bien calibrée. La sensation lors de freinages appuyés est assez naturelle et de manière générale, la petite italienne nous a donné une belle impression de maturité. De quoi bien affronter les Mini Cooper SE et Honda e, voire la Twingo Electric pour la version à petite batterie. Clairement, la 500 électrique marque le début d’une nouvelle ère pour la marque italienne, symbolisée par la transformation du fameux toit du Lingotto qui sera changé en jardin suspendu. Une page se tourne.

À retenir

Les plus

Agrément de conduite, confort et espace à l’avant, autonomie de la grosse batterie

Les moins

Tarif élevé, qualité de certains matériaux, places arrière minimales

Note de la rédaction

16,9/20

Agrément de conduite : 17/20
Sécurité active et passive : 17/20
Confort et vie à bord : 16/20
Budget : 13/20
Fiche technique
MOTORISATION
Carrosserie
citadine
Année
2020
Energie
électrique
Type de Batterie
NC
Capacité batterie
NC
Puissance max de recharge
NC
Temps de charge
NC
Moteur (type et emplacement)
NC
Puissance
118 ch à 0 tr/min
Couple
220 Nm à 0 tr/min
TRANSMISSION
Roue motrices
aux roues avant
Boite de vitesse
Réducteur
DIRECTION
Direction
A crémaillère
Type
Electrique
Diamètre de braquage
9.7
FREINAGE
Freins avant
Disques
Freins arrière
Tambours
Freinage regénératif jusqu’à l’arrêt
Non
SUSPENSIONS
Type de suspensions
NC
Train AV
McPherson
Train AR
Essieu rigide
DIMENSIONS
Longueur
363 cm
Largeur
175 cm
Hauteur
153 cm
Empattement
232 cm
Poids à vide
1365 kg
Pneumatiques
185/65 R 15
PERFORMANCES
Vitesse maximale
150 km/h
0 à 100 km/h
9 s
CONSOMMATIONS
Consommation mixte
NC
Autonomie
NC
TARIF
Prix de base
24500 €
Prix du modèle essayé
31500 €
Leave A Reply