Finalement, l’adoption d’un amendement présenté par la députée Les Républicains Emilie Bonnivard repousse le couperet de six mois, au 1er juillet 2019. Pour les sociétés et particuliers ayant commandé un tel véhicule livrable début 2019, c’est une très bonne nouvelle, car la mise en application de ces nouvelles taxes n’était pas un motif pour annuler une commande déjà passée. Pour les constructeurs et leurs réseaux, c’est un répit de plus pour déstocker au maximum ces véhicules. Car si le Gouvernement prétexte que ce malus a vocation à inciter les marques à proposer des motorisations moins polluantes, le délai est bien sûr bien trop court pour que ces dernières adaptent leurs modèles.
Malus écologique sur les pick-up : le Gouvernement recule
Cédric Morançais
C’est une des mesures qui avait jeté un froid dans les concessions et chez certains clients ces derniers temps : à partir du 1er janvier 2019, les pick-up double cabine devaient, comme n’importe quelle voiture de tourisme, être soumis au barème du bonus/malus écologique. Pour ces mastodontes, tous équipés de diesel de cylindrée importante, cela signifiait, dans presque tous les cas, une hausse de la facture finale de 10 500 € (malus applicable aux véhicules rejetant plus de 190 g/km de CO2). Un coup dur pour des autos dont la fourchette tarifaire s’étend principalement entre 35 000 et 45 000 €. Ce changement de législation signifiait également, pour les entreprises que ces véhicules allaient également être redevables de la taxe sur les voitures de société.