Prime à la conversion : si celle que l’on connait mieux sous le nom de prime à la casse est toujours fixée à 1 000 € pour la majorité des Français, les 20% de ménages les plus modestes et les salariés non-imposables qui font plus de 60 km par jour pour aller travailler pourront désormais profiter d’un coup de pouce pouvant atteindre 5 000 € en se séparant de leur vieille voiture (diesel d’avant 2001 ou essence d’avant 1997) à l’occasion de l’achat d’un modèle propre (électrique, hybride ou thermique Crit’Air 1 ou 2 dont les rejets de CO2 sont de 122 g/km maxi), neuf ou d’occasion.
Le malus écologique : le barème du bonus ne change pas (6 000 € pour l’achat d’une électrique neuve) mais il faut désormais s’acquitter d’un malus dès 117 g/km, contre 121 g/km l’année dernière. Si plus de modèles sont donc touchés, en revanche, le montant, à grammage égal, baisse, hormis pour les autos rejetant plus de 190 g/km, redevable d’une dîme de 10 500 €.
Les indemnités kilométriques : les 3 et 4 CV voient leur barème revalorisé. De 10% pour les premières, et de 5% pour les secondes. Un coup de pouce bienvenu pour les possesseurs de voitures modestes et/ou écologiques.
Le permis de conduire : désormais, les nouveaux titulaires ne devront plus forcément attendre deux ans pour voir leur capital point passer de 6 à 12. Six mois après avoir obtenu le précieux sésame, ils pourront obtenir leur capital en intégralité contre une formation complémentaire payante d’une journée.