Aides, primes et réglementation
Installer une borne pour recharger sa voiture électrique n’est pas toujours simple et rapide lorsque l’on habite en appartement en copropriété. En effet, il fallait jusqu’à présent compter sur un délai de six mois durant lequel le syndic de l’immeuble pouvait faire objection au projet d’équipement. De plus, celui-ci nécessitait un passage devant l’assemblée générale des copropriétaires.
Avec l’adoption définitive de la Loi de finances pour 2021, les automobilistes français qui désirent acquérir un véhicule savent enfin à quelle sauce ils vont être mangés. Pour la pérennisation du barème actuel du bonus jusqu’au 30 juin prochain, il n’y avait pas de suspense : le Gouvernement a le droit de prendre ce type de décisions incitatives sans consulter le parlement. En revanche, pour tout ce qui touche à la taxation, les députés ont toujours le mot de la fin.
L’Europe avance à marche forcée vers l’électrification. La France avait déjà voté en juin dernier l’interdiction de la vente de véhicules à énergie fossile à l’horizon 2040. Plus récemment, le Royaume-Uni a adopté une règle similaire, mais avec une échéance à 2035.
Lorsqu’il s’agit de taxer l’automobile, nos gouvernants ne manquent généralement pas d’imagination. Preuve en est la mise en application, au 1er janvier prochain, d’un barème durci, même si c’est finalement moins que ce que le Gouvernement voulait initialement, du malus écologique.
Les députés discutent de nouveaux barèmes pour les malus de 2021 et 2022. Oui, à peine quinze jours après en avoir adopté des premiers, on efface tout et on recommence !
Alors qu’il y a quelques semaines, Bruno Le Maire, Ministre de l’économie, opposait son véto à l’idée d’une taxation supplémentaire à l’achat touchant les voitures les plus lourdes, celle-ci fait son retour comme l’a annoncé, ce jeudi, Barbara Pompili, Ministre de l’écologie.
Alors que Bruno Le Maire, Ministre de l’économie et des finances, a opposé, il y a quelques jours, son véto au projet de malus indexé sur le poids, une taxe qui se serait ajoutée au malus écologique existant, les projets concernant ce dernier et pour les deux prochaines années viennent d’être présentés en conseil des Ministres.
Après de longs mois de flou le plus total, la réglementation autour des trottinettes électriques se structure. Après un premier décret entré en application en octobre 2019, décret qui impose notamment le bridage à 25 km/h et l’interdiction de circuler sur les trottoirs au-delà de 6 km/h, une seconde série de mesures vient encadrer d’encore plus près la pratique de ces nouveaux engins de déplacement individuels. Cette réglementation est entrée en vigueur le 1er juillet : voyons ensemble ce qu’il faut en retenir.
Avec la septième et ultime cession, la CCC a établi une liste de 150 propositions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici à 2030. Parmi celles-ci, 43 concernent les transports et 13 touchent spécifiquement à la voiture particulière. Si certaines ne manquent pas d’intérêt, d’autres risquent de faire bondir.
Pour de nombreuses personnes, déconfinement rime avec passage à une mobilité urbaine électrique, un choix souvent motivé par le refus d’utiliser les transports en commun dans une période où le virus circule toujours.