Actuellement le catalogue de Ferrari ne comprend qu’un modèle dotée d’un système hybride, à savoir son Hypercar LaFerrari dans laquelle deux moteurs électriques développant un total de 163 ch, fonctionnent en appoint de son bloc V12 de 800 ch.
Mais à l’horizon 2019, Marchionne a concédé que l’électrification des modèles Ferrari devrait se faire plus présente, même s’il a récemment rejeté l’idée d’une Ferrari 100 % électrique en n’hésitant pas à parler à ce sujet, de « concept obscène ». Le charme des modèles au cheval cabré réside en partie, Marchionne le sait, dans les mélodieuses sonorités de leurs motorisations.
Ce que Marchionne sait également, c’est qu’outre le fait de se mettre « à la page », la généralisation de systèmes hybrides à bord des modèles Ferrari présenterait un autre avantage de taille : pouvoir écouler plus de 10 000 véhicules par an, un cap que le constructeur transalpin n’a pas encore franchi et qui lui permet actuellement de bénéficier réglementairement de plus de clémence de la part des autorités, au niveau des émissions de CO2 de ses modèles.
Cette année, le constructeur italien devrait dépasser les 8 000 véhicules vendus, un chiffre qu’il espère voir passer à 9 000 d’ici à 2019.
Illustration : Ferrari LaFerrari