Bugatti Tourbillon, dernière née des hypersportives de la marque

Bugatti et son PDG Mate Rimac ont présenté dans le fief de la marque à Molsheim, en Alsace, la dernière née des hypersportives badgée Bugatti : la Tourbillon.

La Tourbillon, dont le nom fait référence à l’invention horlogère d’un génie suisse qui vivait en France en 1801, est la première hypersportive hybride de la marque. Elle marque une nouvelle étape dans l’histoire du constructeur tricolore, puisqu’elle est animée par un groupe hybride.

Après vingt ans de bons et loyaux services, la motorisation W16 8.0 litres a en effet été abandonnée par les ingénieurs de Bugatti, au profit d’un groupe hybride composé d’un bloc V16 atmosphérique de 8.3 litres générant 1 000 ch, auquel ont été associés trois moteurs électriques. Deux d’entre eux sont installés sur les roues avant du véhicule, et le troisième positionné à l’arrière.

L’ensemble développe quelque 1 800 ch, et les moteurs électriques sont alimentés par une batterie 800 volts de 25 kWh refroidie par huile, logée dans le tunnel central et derrière les passagers. Ainsi équipée, la Bugatti Tourbillon peut évoluer en mode 100 % électrique et proposer plus de 60 km d’autonomie, ou en mode 100 % thermique. Dans ce dernier cas, l’hypersportive est propulsée par son bloc V16 8.3 litres (capable d’atteindre 9 000 tr/mn à plein régime), ce qui en fait la première Bugatti moderne proposée en version propulsion.

Les performances de la Tourbillon sont évidemment comparables sinon supérieures à celles de ses devancières : elle peut rouler à 445 km/h en vitesse de pointe, et surtout accélérer de 0 à 100 km/h en seulement 2 secondes.

Une production limitée à 250 exemplaires seulement

La structure du châssis et de la carrosserie de la Tourbillon est constituée d’un composite de carbone T800 de nouvelle génération, assurant à la fois résistance et gain de poids. Le châssis entièrement repensé intègre des suspensions multibras, forgées en aluminium. Une solution qui a permis de réduire le poids de la suspension de 45 % par rapport à la Chiron (qui dispose quant à elle d’une construction en acier à double triangulation).

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Les designers de Bugatti ont habillé de ce châssis d’une carrosserie dont le profil rappelle celui de ses devancières (le grand C entourant les portes), mais celle-ci se distingue par certaines particularités. En plus de ses portes à ouverture en élytre, la Tourbillon bénéficie notamment d’une spectaculaire section arrière intégrant un large bandeau lumineux portant l’inscription Bugatti, ainsi qu’un volumineux diffuseur qui démarre sous les sièges passagers. Le véhicule qui dispose d’un discret aileron (aérofrein) amovible, dispose ainsi d’assez d’appuis pour se passer de l’imposant aileron arrière dont sont souvent équipées les hypercars actuelles.

L’habitacle épuré de cette Bugatti Tourbillon enfin, fait également peau neuve. Des sièges baquets ultra-fins y sont présents (avec un pédalier ajustable pour le conducteur), aux côtés d’un volant avec moyeu fixe au dessus duquel figurent trois compteurs analogiques composés de 600 éléments au total. Des compteurs qui ne sont pas sans rappeler justement, le mécanisme « tourbillon » des montres mécaniques. La console centrale enfin, reçoit de son côté des commandes faites mains agrémentées de finitions en cristal.

L’héritière des Bugatti Veyron et Chiron arrivera sur les routes en 2026. Sa production sera limitée à 250 exemplaires, ce qui fera d’elle un modèle encore plus rare que les modèles Veyron et Chiron produits respectivement en 450 et 500 exemplaires. Le prix de base de cette Bugatti Tourbillon est enfin fixé à 3 800 000 € nets.

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