Dans un entretien accordé à Car and Driver, le CEO de Rolls-Royce, Torsten Müller-Ötvös, s’en est expliqué en ces termes :
« Nous sommes davantage guidés par les réglementations que par le choix de nos clients. Nous pourrions voir au cours de la prochaine décennie, des marchés asiatiques fermer la porte de certains centres-villes aux modèles équipés de motorisations thermiques. Et dans ce cas évidemment, l’électrification des véhicules serait un plus ».
Torsten Müller-Ötvös avait précédemment évoqué l’électrification des modèles Rolls-Royce, en expliquant que le choix de l’hybride n’était pas à l’ordre du jour. Par conséquent, si électrification il y avait, ce serait via une technologie purement électrique, choix stratégique qui a d’ailleurs guidé en partie la conception de dernière génération de la Rolls-Royce Phantom.
Enfin si l’arrivée d’une Rolls-Royce électrique n’est à priori pas pour demain, l’intégration prochaine de systèmes de conduite autonome ou semi-autonome déjà présents dans certains modèles concurrents, ne seraient non plus à l’ordre du jour du côté de Goodwood. Cette technologie ne sera à priori adoptée sur les modèles de la marque, que lorsqu’elle aura fait ses preuves.