Concrètement, cela se traduit par la création de quatre « business unit » distinctes : Renault pour le pilier généraliste, Dacia-Lada pour le low-cost (« Entry », dans le jargon maison !), Alpine pour le haut de gamme, et enfin une nouvelle entité baptisée Mobilize dédiée aux nouvelles mobilités (autopartage, données, services et logiciels).
Renault compte ainsi lancer 14 nouveaux modèles dans sa gamme d’ici à 2025, dont 7 seront 100 % électriques. En guise d’amuse-bouche, Luca de Meo a dévoilé la Renault 5 Prototype, un « revival » de la mythique R5 qui est la première réalisation de Gilles Vidal (ex-PSA) pour la marque au Losange. Modèle électrique, cette jolie « 5 » entend s’attaquer aux Fiat 500 et autres Mini.
Dacia va pour sa part s’étendre en haut de gamme avec un SUV plus grand que le Duster, tandis que Lada va relancer un Niva 100% nouveau.
Quant au label Alpine, il fusionne les deux branches de Renault Sport : l’aile voitures de route et l’activité compétition client. Le plan entend pérenniser l’usine et la marque de Dieppe, en en faisant un label 100% électrique. Trois modèles sont d’ores et déjà prévus : une petite GTI, un SUV compact sportif et une remplaçante – toujours 100% électrique – de l’actuelle A110, qui sera développée en collaboration avec le britannique Lotus. Alpine sera enfin le bras armé du groupe Renault en compétition, et notamment en Formule 1.