La Polestar 2 on le sait, sera animée par une cavalerie de 408 ch et 660 Nm développée par ses deux moteurs (un par essieu) alimentés par une batterie lithium-ion de 78 kWh, un ensemble qui la propulsera de 0 à 100 km/h en seulement 4.7 secondes et lui garantira par ailleurs une autonomie d’environ 500 km.
Un package auquel pourra également s’ajouter un Performance Pack comprenant notamment un système de freinage conçu par Brembo et des amortisseurs ajustables fournis par Öhlins, ainsi que des jantes en alliage forgé de 20 pouces, Performance Pack testé lui aussi par l’équipe de Joakim Rydholm, l’ingénieur en chef responsable du châssis de la Polestar 2.
« Comme avec la Polestar 1, nous avons passé beaucoup de temps dans différents environnements pour peaufiner les réglages châssis de la Polestar 2, afin d’obtenir ce que nous appelons le « golden ride » », explique Joakim Rydholm. « C’est le moment où le châssis atteint son point de perfection, une balance idéale entre suspension, freinage, directivité et gestion de la puissance, qui suscite des frissons ».
Pour atteindre ce « golden ride », les hommes de Polestar ont testé la Polestar 2 au centre d’essais de Hällered en Suède, mais aussi aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Afrique du Sud, en Chine en Allemagne, en Espagne, et bien sûr au niveau du cercle polaire arctique, dans le Nord de la Suède.
« Chaque environnement nous a permis d’affiner des éléments spécifiques », poursuivait Rydholm. « La voiture doit être agile lorsqu’elle évolue dans les montagnes sud-africaine, procurer calme et confiance sur l’autobahn, décontraction sur les routes humides de Grande-Bretagne, et demeurer confortable malgré la chaleur de la « Vallée de la mort » californienne. Et nous ne nous ne nous arrêtons pas tant que nous ne sommes pas satisfaits du résultat final ».
La Polestar 2 qui sera proposée au prix de 58 800 € en Allemagne (ajoutez 6 000 € pour le Performance Pack), devrait donc tenir toutes ses promesses.