Après les monoplaces 100 % électriques du Championnat FIA Formula E, voilà donc les GT électriques de la série EGT. Deux compétitions qui présentent quelques points communs dont l’uniformité de leurs grilles de départ (vingt châssis identiques) et le mode de propulsion des véhicules engagés, mais aussi une différence de taille puisque si les monoplaces évoluent sur des pistes tracées en centre ville, les GT se disputeront quant à elles la victoire sur des circuits internationaux bien connus.
Pour lancer leur série, les organisateurs de l’EGT ont opté pour la Tesla Model S P85+ que les 421 ch envoyés aux seules roues arrière, propulse de 0 à 100 km/h en 4.4 secondes pour une vitesse de pointe de 210 km/h. Évidemment quelques aménagements ont été effectués sur la machine de Palo Alto pour la transformer en voiture de course digne de ce nom, et elle affichera un poids allégé, disposera de freins plus pointus ainsi que de systèmes de sécurité homologués FIA.
Vingt voitures seront en piste sur chacune des sept épreuves seront inscrites au calendrier inaugural de cet Electric GT Championship, qui emmènera ses concurrents sur les circuits du Nürburgring (Allemagne), de Catalogne (Espagne), du Mugello (Italie), de Brands-Hatch (Angleterre), de Zandvoort (Pays-Bas), d’Estoril (Portugal) et du Paul Ricard (France).
Photo : la Tesla Model S utilisée dans la série EGT