Si cette fédération qui œuvre depuis 1966 en faveur de la préservation, de la protection et de la promotion des véhicules historiques, comprend les motivations environnementales liées à cette transformation consistant à remplacer le groupe propulseur original d’un modèle ancien par une technologie entièrement électrique, elle ne soutient pas exactement le mouvement.
Cette transformation bénéfique d’un point de vue environnementale, et permettant à certains véhicules de gagner en puissance ou même tout simplement de poursuivre leur route (pour les modèles qui ne sont plus roulants), modifie considérablement le véhicule en question.
« A notre avis, ce n’est pas le design de la carrosserie d’un véhicule qui lui confère son caractère historique, mais la façon dont l’ensemble de ce véhicule a été développé et construit dans sa forme originale », explique Tiddo Bresters, le vice-Président Législation de la FIVA.
Pour la FIVA, un véhicule historique doit avoir au moins 30 ans, être conservé dans sa forme originale, ne pas être utilisé comme un véhicule « du quotidien », et faire partie de notre héritage technique et culturel. Tout véhicule modifié perdrait donc selon la FIVA, son caractère historique.
La FIVA recommande donc à chaque propriétaire souhaitant convertir son véhicule ancien à l’électrique, de conserver les éléments originaux dudit véhicule pour pouvoir éventuellement lui redonner à l’avenir, son caractère historique.