Pour cela, le groupe est bien conscient qu’il faudra sans doute trouver une alternative au cobalt contenu dans les batteries classiques. Cette alternative est déjà connue : elle se nomme Ultium et GM s’est associé à LG Energy Solution pour en développer sa seconde génération qui réduit encore sa teneur en cobalt en s’appuyant sur des anodes enrichies en silicium et un électrolyte solide. L’idée est d’offrir une capacité largement supérieure à volume égal tout en étant moins cher à produire. Le président de GM, Mark Reuss, indique ainsi que grâce à cette technologie dans le même encombrement que la batterie Lithium de la Chevrolet Bolt EV il serait possible de glisser une batterie Ultium d’une densité énergétique deux fois supérieure et qui coûterait 40 % moins chère ! L’objectif est de passer sous la barre des 100 dollars par kWh. Le beurre et l’argent du beurre en quelque sorte.
Les choses s’accélèrent donc pour cette nouvelle génération de batteries qui permettrait de considérablement améliorer l’autonomie de futurs véhicules électriques du groupe américain, une autonomie qui pourrait se situer entre 800 et 1000 km. D’ores et déjà testées en laboratoire sur une simulation d’utilisation sur 240 000 km, les batteries Ultium de seconde génération sont quasiment prêtes à passer au stade industriel. Pour cela, GM vient d’investir 2,3 milliards de dollars dans une nouvelle usine de production dans le Tennessee créant au passage 1300 emplois. Ce centre devrait ouvrir fin 2023 avec les premières cellules produites en 2025. En attendant, l’Ultium 1ère génération arrivera lui sur des véhicules de série dès l’année prochaine notamment sur le Hummer EV.