Une once de caractère supplémentaire
Sur le papier, les modifications apportées à la Mazda 3 eSkyActiv-X paraissent insignifiantes. Esthétiquement, rien ne change et la structure de gamme reste identique. Du côté de la fiche technique, on remarque que la puissance maximale progresse de 6 ch, soit un total de 186 toujours obtenu à 6 000 tr/mn. Quant au couple, s’il affiche 16 Nm de plus, 240 au lieu de 226, la valeur reste peu impressionnante dans l’absolu.
D’autant qu’elle n’est plus atteinte à 3 000 tr/mn mais à 4 000 tr/mn ! Il faut s’intéresser aux courbes, pas celles de la carrosserie mais bien celles de la fiche technique, pour commencer à percevoir les améliorations. En effet, que l’on parle de chevaux ou de Newton -mètres, ces courbes sont plus plates qu’auparavant. Comprenez par-là que la souplesse du moteur devrait notablement être améliorée.
Une impression confirmée dès les premiers tours de roues. Dès 1 500 tr/mn, cette Mazda se montre d’une rondeur exemplaire. Certes, la plupart des concurrents de puissance équivalente se montrent plus rageurs, mais aucun ne s’affiche aussi doux et élastique. L’étagement de la boite de vitesses renforce d’ailleurs largement cette impression : cinq premiers rapports permettant d’assurer des accélérations et des reprises honnêtes, tandis que le sixième, d’une longueur inouïe, peut être enclenché dès 50 km/h sans que la mécanique ne hoquète. Face aux blocs de la concurrence, qui affichent entre 1 200 et 1 500 cm3, la Mazda tire parti de sa cylindrée plus importante. Cerise sur le gâteau, le moteur se montre très discret en toutes circonstances et sa consommation reste très mesurée avec 6 l/100 km relevée lors de notre essai.
Cette nippone frustrera toutefois son conducteur sur un point. Avec ses lignes dynamiques, son châssis vif et sa direction directe, elle mériterait un moteur autrement plus énergique. On en vient alors à envier nos cousins d’outre-Atlantique qui profitent, les chanceux, d’une version 2.5 Turbo de 250 ch. Il faut se faire une raison et profiter alors de l’ambiance raffinée qui règne à bord de la finition Exclusive, dotée d’une sellerie cuir de belle facture.
Les claustrophobes apprécieront toutefois modérément les lignes de vitrage élevées, surtout aux places arrière tandis que les amateurs de départs en week-end pesteront devant le manque de générosité de la malle, dont les 334 l sont davantage dignes d’une citadine que d’une berline compacte.
Saluons également le confort, au meilleur niveau de la catégorie, même si les jantes de 18 », livrées de série, ne facilitent pas le travail des suspensions sur les nids de poule. Rien de rédhibitoire, toutefois au quotidien d’autant que cette Mazda 3 préservera également les finances de son propriétaire au moment de l’achat.
Un commentaire
Mazda, pour moi, toujours une vraie référence en thermiques et fiabilité. J’en ai possède 5,et aucun passage en garage er 300000kms! DOMMAGE QUE CE CONSTRUCTEUR AI ACCUMULÉ UN TEL RETARD de propositions en Électrique !!! Cela m’a obligé à me tourner vers HYUNDAI !