En 2013 McLaren Automotive créait la sensation en présentant la Supercar P1, un véhicule né pour rivaliser avec les créations de Porsche et de Ferrari : les Ferrari LaFerrari et Porsche 918 Spyder. Ces trois modèles hors normes, que l’on n’hésita pas à décrire comme la « sainte trinité » automobile, marqua durablement les esprits et lança la « mode » des groupes propulseurs hybrides.
La McLaren P1 fut produite entre 2013 et 2015 à raison de 375 exemplaires homologués pour la route, plus une poignée de versions LM et 58 châssis P1 GTR destinés à une utilisation exclusive sur circuit.
La McLaren P1 est animée par un bloc V8 3.8 litres biturbo développant 737 ch, auquel est associé un moteur électrique de 179 ch. L’ensemble délivre quelque 916 ch et 900 Nm, et permet à la Supercar de Woking de filer à 350 km/h en vitesse de pointe, après avoir d’accéléré de 0 à 100 km/h en seulement 2.7 secondes.
Des portes « papillon » au programme
L’héritière de la McLaren P1, connue en interne sous le nom de code P18, disposera comme la P1 d’un système hybride au sujet duquel le constructeur britannique doit encore donner toutes les précisions. Ce système articulé autour d’une motorisation V8, serait 70 % plus léger que la technologie actuelle utilisée par le constructeur, et développerait davantage de puissance que sur la McLaren P1.
Ce groupe devrait logiquement prendre place dans un châssis monocoque en fibre de carbone (la spécialité de McLaren), sous une carrosserie dont le design reste à découvrir. On sait cependant déjà que cette une nouvelle Hypercar sera dotée de portes à ouverture « papillon », à la différence des modèles actuels de la marque qui sont équipés de portes à ouverture en élytre.
La nouvelle Hypercar hybride de McLaren qui rejoindra dans la gamme Ultimate Series du constructeur britannique, ses modèles Speedtail et Elva, est attendue sur le marché en 2026.
Source : Automotive News
Photo : McLaren P1