Un jean français pensé pour les cyclistes urbains

Créée il y a maintenant 9 ans, la marque de jean et de chaussures 1083 a une histoire bien particulière. Tout est né d’un constat : un jean conventionnel peut parcourir jusqu’à 65 000 km lors de sa fabrication. Un non-sens écologique bien entendu.

Les créateurs de la marque ont décidé de relocaliser à moins de 1083 km de chez eux la fabrication de leurs produits : un chiffre qui n’est pas le fruit du hasard, car c’est la distance qui sépare les deux villes les plus éloignées l’une de l’autre en France soit Menton et Porspoder.

Pour marquer le coup et la naissance de sa marque baptisée 1083, Thomas Huriez a donc parcouru cette distance à vélo en trois mois. Cet amour pour la Petite Reine se matérialise aujourd’hui avec le jean vélotaf développé avec l’entreprise provençale Racer spécialisée dans les équipements sportifs, notamment de protection.

Le jean Vélotaf est disponible pour les hommes et les femmes dans des tailles allant du 26 au 40. Comme les autres produits de 1883, ce pantalon est filé, tissé et confectionné en France. Une petite visite sur le site de la marque permet d’apprécier la transparence de la marque avec le détail du parcours du jean : le coton bio vient de Tanzanie puis filé et tissé en Moselle puis teinté en Italie. L’ennoblissement a lieu à Amplepluis dans le département du Rhône et la confection à Marseille. Les étiquettes proviennent de Saint-Étienne, boutons et rivets d’Allemagne et le fil de Villeneuve d’Ascq. Il s’appuie sur une toile Super Denim Flex composée de 99 % de coton bio et de 1 % d’élasthanne qui assure une grande résistance aux chutes et aux frottements tout en garantissant une parfaite liberté de mouvement.

Le jean Vélotaf est brut avec un indigo qui va se patiner avec le temps. Les designers lui ont apporté de nombreux plus qui viendront différencier ce jean d’un produit classique et ainsi séduire les adeptes du vélo en allant au-delà de sa dimension écologique. En bas, des bandes auto-agrippantes permettent de resserrer très facilement le pantalon pour évider de le salir sur la chaine du vélo. Toujours en bas du jean, nous retrouvons des bandes réfléchissantes de 50 mm de large pour signaler sa présence de manière très efficace, car elles sont placées stratégiquement sur des zones en mouvement. Un peu plus haut, un passant large et renforcé a été prévu au niveau de la ceinture pour accrocher son cadenas ou son U. Là aussi un petit plus malin qui devrait séduire les cyclistes urbains.

Le modèle homme est proposé au prix de 149 € tout comme son homologue pour femme.

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