Fondée en 1897 par Sylvain de Jong, Minerva Automobile était considérée alors comme la première marque automobile de luxe au monde. Employant dans ses ateliers des talents tels que Charles S. Rolls ou André Citroën (fondateurs des marques éponymes), le constructeur basé à Londres et Anvers vendait ses automobiles sur les quatre continents.
Minerva Automobile revient aujourd’hui aux affaires avec la JM Brabazon, laquelle porte le nom de Lord John Moore-Brabazon of Tara, pionnier de l’aviation anglaise qui fut aussi pilote automobile pour Minerva (sur le célèbre Tourist Trophy notamment).
Construite autour d’un châssis monocoque en carbone/kevlar, la JM Brabazon est mue par un bloc V12 biturbo de 1 000 ch associé à trois moteurs électriques (deux sur l’axe avant, 1 bloc couplé au moteur thermique) et affiche un rapport poids/puissance de 1 (1 200 ch pour 1 200 kg).
Dotée d’une suspension pilotée, d’aileron arrière mobile, d’un système de régulation continue de ses assiette, appuis et le coefficients de trainée, la JM Brabazon affiche des performances redoutables : le 0 à 100 km/h est en effet abattu en seulement 2.1 secondes (!) et sa vitesse de pointe culmine à plus de 400 km/h. De plus, cette Supercar disposerait d’une autonomie de 100 km en mode exclusivement électrique.
Proposée en deux déclinaisons, « Excellence » et « Royal » (la première nommée étant davantage axée sur la performance), la Minerva JM Brabazon présente également différentes finitions intérieures (Or, Platinum et Carbone) dans un habitacle où règnent le cuir et l’Alcantara.
Le projet est superbe mais il faudra patienter encore un peu avant de découvrir cette JM Brabazon dans sa version définitive, Minerva Automobile n’ayant pas encore communiqué de date quant à son éventuelle entrée en production.
Photo : Minerva JM Brabazon – Crédit : Minerva