Selon Camilleri en effet, qui s’est récemment exprimé lors d’une réception organisée au Centro Stile de Maranello, la technologie actuelle ne permettrait pas à la marque de proposer le produit qu’elle désire, même s’il a également confirmé que celle-ci étudiait bien la faisabilité d’un modèle GT 100% électrique.
« La technologie des batteries n’est pas là où elle devrait être », a-t-il expliqué. « Des problèmes importants demeurent en termes d’autonomie et de vitesse de chargement. Donc nous proposerons sans doute un modèle électrique, mais pas avant 2025. Pas à court terme ».
Un discours qui pourrait surprendre quand on sait que de nombreux constructeurs ont pourtant déjà franchi le pas du tout électrique, y compris des marque proposant des Supercars telles que Pininfarina avec son modèle Battista, ou encore Lotus avec sa redoutable Evija dont la puissance devrait frôler les 2 000 ch et 1 700 Nm.
Et si Ferrari prévoit malgré tout de vendre 60% de modèles hybrides par an à l’horizon 2022, Camilleri a confirmé que la marque étudiait également d’autres alternatives que l’électrique, telles que l’hydrogène ou les bio-énergies.
Source : Reuters
Illustration : Ferrari SF90 Stradale